| Une politique de GCA est un document rédigé par la haute direction, qui indique que l’organisation a le devoir raisonné de s’engager dans la GCA. Ce document renvoie ensuite à d’autres documents décrivant le processus GCA (ou système GCA). L’avantage de séparer ces documents et de les faire se référer les uns aux autres est que l’on peut toujours optimiser un sous-aspect de la GCA et l’inclure dans les documents. | Auteur : Manu Steens Dans cet article, j’écris ma propre opinion, pas celle d’une organisation. |
Un document qui décrit la politique de continuité, qu’est-ce que ça dit, qu’est-ce que c’est ?
Le processus GCA est un cadre qui favorise la résilience de l’organisation. Il se compose de processus et de personnes qui exécutent ces processus. La politique de continuité détermine en certains termes la raison d’être de ce processus GCA. Il s’agit donc d’un document stratégique qui explique pourquoi le processus GCA est un processus d’accompagnement.
La politique : un plan directeur
La politique et les documents connexes constituent le plan directeur de la GCA dans l’organisation pour le bien commun de tous les employés.
Il doit donc toujours être à jour. La politique du processus GCA consiste principalement en une déclaration de politique qui motive les objectifs stratégiques et fonctionne à long terme. Cela signifie que l’énoncé de politique peut être plus imperméable aux changements de l’environnement que les documents auxquels il se réfère.
L’un des objectifs communs du processus GCA est de minimiser les perturbations des processus primaires, avec lesquels les produits et services sont livrés aux clients.
D’où l’importance stratégique de la GCA en tant que processus de soutien en temps de crise, dans lequel il entre en vigueur pour continuer à garantir les processus critiques à un niveau minimum prédéterminé.
Cela s’applique à un document de politique de GCA minimal, c’est-à-dire qu’il s’agit principalement d’un énoncé de politique.
À quoi ressemble un document de politique de GCA plus détaillé ?
Remarque à l’avance : plus le processus de GCA est intégré dans le document de politique, plus il est susceptible d’être modifié. C’est la raison pour laquelle je demande toujours que la politique de GCA mette peut-être le quoi et le pourquoi, mais pas le comment. Cela permettra de prolonger la durée de vie de chaque version du document.
Je donne ici une table des matières rudimentaire avec une ligne directrice sur la façon de la remplir
Contenu :
- Introduction avec motivation de la direction : contient la déclaration de politique de la direction et renvoie brièvement aux chapitres. Fondamentalement, cela pourrait se limiter à la responsabilité de la raison pour laquelle la GCA est effectuée dans l’organisation. C’est donc ici que se trouve le pourquoi et l’objectif de la politique de GCA.
- Définitions : un glossaire avec la description, telle qu’elle est utilisée dans l’organisation. C’est nécessaire, car ni la GCA ni la gestion des risques ne sont une science exacte. Le sens dans lequel les mots sont utilisés peut différer de celui d’autres organisations. Cela permet d’adapter le processus de GCA aux besoins de l’organisation.
- Client et sous-traitants : Qui a quelle responsabilité dans le processus de GCA. Voici mon conseil d’utiliser des titres de poste et de ne pas les remplir avec des noms pour le moment. Pour ce faire, consultez le document sur le processus de gestion de la continuité des activités dans la section Rôles et responsabilités, où cela est plus en détail. Cela montre également à quel point le GCA est important pour l’organisation.
- La situation souhaitée du processus de GCA dans la situation finale : il s’agit ici de définir l’objectif du GCA. La description de la situation actuelle et sa comparaison avec l’objectif est un sujet pour le plan de projet cyclique et actualisé du processus de GCA.
- « Scénario raisonnable du pire » (Worst case scenario) : je considère que c’est dépassé. À mon avis, il est préférable de dresser une liste des « pires cas raisonnables » sous forme de dossiers de crise auxquels on peut se référer dans le plan de continuité des activités.
- Principales normes, lois et règlements pertinents pour le processus de GCA : ici une contribution importante des avocats dans l’organisation est possible. Toute organisation peut avoir des ennuis si elle ne sait pas à quelle législation elle doit se conformer. Cela peut varier d’une organisation à l’autre.
- Modèle de processus GCA à utiliser : Quelles sont les étapes de votre processus GCA ? Chaque étape peut être détaillée dans un manuel à l’intention des employés énumérés dans les rôles et responsabilités du processus de GCA. Il renvoie à la documentation du processus de GCA.
Conclusion :
Une grande partie de cette politique est, mutatis mutandis, celle de la gestion des risques, de la gestion des opportunités et de la sécurité de l’information. C’est donc une force de fond que de ne pas toujours élaborer une politique pour chacun de ces aspects de résilience, mais d’élaborer une politique de fonctionnement de résilience de l’organisation dans laquelle il est fait référence à chacune de ces composantes. Ce faisant, la GCA peut alors recevoir l’interprétation ci-dessus, qu’elle peut partager en partie avec les autres techniques de gestion de la résilience.