Quel est le profil d’un risk manager ?

La description de poste d’un gestionnaire de risques est souvent un problème. Mais le profil d’un risk manager est souvent confondu avec celui-ci. Parfois, le profil utilise la description du poste comme une liste de points d’intérêt. Je ne vois pas les choses de cette façon. Un gestionnaire de risques est aussi une personne en dehors de son travail. Et la question est alors : quel genre de personne aimeriez-vous à ce poste ? C’est pourquoi, pour moi, ces traits relèvent d’une description humaine, pas d’une description de poste. J’énumère ici un certain nombre de choses, une liste de sujets qui ne sont pas seulement utiles pour un gestionnaire de risques. Il s’agit d’une liste non exhaustive.Auteur : Manu Steens     Dans cet article, je donne mon propre avis, pas celui d’une organisation

Un profil exquis, lequel ?

Un gestionnaire de risques a plusieurs qualités très conviviales. Il s’agit notamment (liste non exhaustive) :

  • Langues
  • Compétences communicatives
  • Oreille attentive
  • Curiosité et intérêt
  • Résistant au stress
  • Capacités de pensée analytique
  • Vitesse de la pensée et de l’action

Si nécessaire, un gestionnaire de risques est prêt à y travailler, en fonction des besoins exacts de l’organisation. Ce faisant, il renforce dans une certaine mesure l’amitié au sein de l’organisation.

Ces propriétés ont été élaborées plus loin.

Langues

Dans un environnement multiculturel, dans un pays multilingue comme la Belgique, c’est une condition sine qua non. L’anglais, le néerlandais et le français le sont évidemment. L’allemand peut vous démarquer. Mais d’autres langues sont également un grand avantage, car l’apprentissage d’une langue peut vous aider à penser dans une autre culture. Et l’Europe est un cocktail de cultures.

Communicatif

Vous devez pouvoir vous déplacer facilement parmi les employés. Dans les couloirs, vous en savez plus sur ce qui se passe au sein du personnel que lors de nombreuses réunions. Être communicatif est également un avantage pour créer un sentiment de sécurité interpersonnelle au sein de votre équipe. Il s’agit d’un phénomène avec des retours positifs.

Oreille attentive

Ne dites pas toujours ce que vous pensez. Écoutez activement : posez des questions. Cela crée également de la confiance, ce qui peut motiver les gens. Cela donne le sentiment que les gens peuvent venir à vous. C’est important pour créer une ambiance conviviale dans l’équipe, mais aussi dans l’ensemble de l’organisation, avec l’idée que les gens peuvent toujours se tourner vers vous et votre équipe. Les gens sont plus susceptibles de vous voir comme un ami dans une certaine mesure.

Curiosité et intérêt

Il est très important de s’intéresser à tous les aspects de l’entité dans son environnement proche et lointain. Mais aussi, d’être ouvert à la formation spécialisée. Vous devez être un professionnel en forme de T : une combinaison d’expertise approfondie et de vastes connaissances et compétences générales. Vous êtes un innovateur adaptatif qui aime connecter différentes disciplines. Je considère la connexion de plusieurs disciplines (scientifiques) comme l’un des pôles de croissance les plus importants de la science en général, et des sciences de la sûreté et de la sécurité en particulier. L’intérêt pour ces sciences et leurs interactions doit donc être réel. La curiosité est essentielle en plus de l’intérêt.

Résistant au stress

En situation de crise, le Risk Manager doit fournir des conseils au sein de la CMT (Crisis Management Team) en collaboration avec le Business Continuity Manager. Il s’agit à la fois de questions pratiques internes et de questions externes telles que l’image et la réputation. Après tout, ces deux postes sont des postes exemplaires au sein de l’organisation, qui peuvent être occupés par des personnes qui ne sont pas facilement distraites. D’autres doivent être capables de se hisser jusqu’à eux. Cela donne le sentiment que les gens peuvent compter sur vous.

Capacités de pensée analytique

Après la remise en question générale de ce qui peut mal tourner, vous devez être en mesure d’identifier et d’analyser les risques internes et externes possibles, de mettre en œuvre des mesures et des solutions et d’avoir des plans d’urgence prêts. À cette fin, vous avez la contribution des employés (propriétaires de processus et spécialistes des processus).

Vitesse de la pensée et de l’action

L’analyse et la planification constituent une grande partie de votre travail. En fin de compte, vous devez être en mesure de créer rapidement des propositions de décisions. Ainsi, la pensée du système 1 et la pensée du système 2 sont nécessaires, chacune au bon moment. (Voir aussi le livre « Thinking fast and slow » de Kahneman) Vous pouvez vous entraîner là-dessus, et vous pouvez vous préparer grâce à l’expertise du travail. Mais cela fait partie de la description du poste.

Conclusion

Le résultat devrait être que vous pouvez collaborer, innover, communiquer, faire preuve d’esprit critique, analyser et aider à résoudre les problèmes de manière créative.

En plus d’une expertise de fond, le gestionnaire de risques doit persuader tous les membres de l’entreprise de réfléchir aux risques et d’agir dans l’esprit de l’appétit, de la capacité et de la tolérance au risque de l’entité. Cela nécessite des compétences en communication, en relations sociales et en psychologie, y compris la gratitude associée à l’humilité. Vous mettez les autres au premier plan. Cela nécessite une collaboration intensive avec tous les services de l’entité.

Ainsi, tout cela est important pour étayer la description de poste avec un ensemble de qualités humaines.

Manu Steens

Manu travaille au sein du Gouvernement flamand dans la gestion des risques et la gestion de la continuité des activités. Sur ce site Web, il partage ses propres opinions sur ces domaines et sur des domaines connexes. Depuis 2012, il travaille au Centre de crise du Gouvernement flamand (CCVO), où il a progressé en BCM, gestion des risques et gestion de crise. Depuis août 2021, il est travailleur du savoir pour le CCVO. Depuis janvier 2024, il travaille au Département de la Chancellerie et des Affaires étrangères du Gouvernement flamand. Il combine ici BCM, gestion des risques et gestion de crise pour créer une forme de gestion de la résilience sur mesure répondant aux besoins du gouvernement flamand.

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