Comment éviter de tomber malade en général ? Et en temps de pandémie ? Je regroupe ici un certain nombre de faits et de leçons apprises.
Il est difficile de formuler une réponse générale à la question de la prévention des maladies. Des mesures spécifiques peuvent dépendre de la maladie ou de la pandémie. Les autorités se penchent sur la question. C’est pourquoi il est important de suivre les directives gouvernementales. Et n’oubliez pas de consulter votre médecin. Mais donnez-leur un peu de repos lorsqu’ils sont surchargés de travail à cause de la pandémie. | Auteur : Manu Steens Dans cet article, je donne mon propre avis, pas celui d’une organisation |
Quelles sont les 10 façons de prévenir les maladies
Lavez-vous les mains régulièrement ; mangez sainement ; dormez suffisamment ; faire de l’exercice régulièrement ; se détendre; vaccinations; éviter tout contact avec des personnes malades ; couvrez-vous la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez ; nettoyez votre environnement ; buvez beaucoup d’eau. Bonus : ne fumez pas et ne buvez pas (trop), préparez les aliments de manière hygiénique, allez chez le médecin.
Contenu
- Quelles sont les 10 façons de prévenir les maladies
- Comment ces contrôles fonctionnent-ils ?
- Comment prévenir les maladies en temps de pandémie ?
- Les mesures prises en cas de pandémie dépendent-elles de la maladie elle-même ?
- Quelles sont les mesures visées ?
- Les mesures ont-elles un effet et comment le démontrez-vous ?
- Les mesures sont-elles parfois difficiles à comprendre ou à suivre ?
- Quelles sont les raisons pour lesquelles les gens ne respectent pas les mesures ?
- Comment les coutumes culturelles locales peuvent-elles freiner les mesures ?
- Quels sont les indicateurs de l’efficacité des mesures ?
- Conclusions:
- Question aux lecteurs :
Comment ces contrôles fonctionnent-ils ?
- Lavez-vous les mains régulièrement : c’est l’un des moyens les plus simples et les plus efficaces de prévenir la propagation des germes. Faites-le au moins après être allé aux toilettes et avant de manger.
- Mangez sainement : maintenez une alimentation variée en mettant l’accent sur les aliments riches en fibres avec quelques fruits et beaucoup de légumes et de grains entiers. Cet aliment contient des vitamines et des minéraux. Ils renforcent votre système immunitaire.
- Dormez suffisamment : le sommeil est essentiel pour une bonne santé.
- Faites de l’exercice régulièrement : l’exercice renforce votre système immunitaire et réduit le stress.
- Détendez-vous : le stress affaiblit votre système immunitaire. Pratiquez le yoga, la méditation ou promenez-vous dans la nature.
- Vaccinations : informez-vous sur les vaccins utiles pour votre âge. Méfiez-vous des histoires urbaines ou de la désinformation à leur sujet. La vaccination est un moyen temporaire ou plus permanent d’éviter de tomber malade. Son utilité dépend également de votre état de santé général.
- Évitez tout contact avec les personnes malades autour de vous. Veuillez les contacter en ligne.
- Couvrez-vous la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez, afin de ne pas propager les germes.
- Gardez votre environnement propre, en particulier les surfaces que vous touchez fréquemment telles que les poignées de porte, les robinets, votre smartphone et votre clavier.
- Buvez beaucoup d’eau car elle aide votre corps à fonctionner correctement et à renforcer votre système immunitaire.
Bonus : ne fumez pas, buvez de l’alcool avec modération, préparez vos aliments de manière hygiénique et consultez votre médecin si vous avez des symptômes. Ce dernier pourra être possible en ligne en cas de pandémie.
Comment prévenir les maladies en temps de pandémie ?
Suivez les directives gouvernementales.
- Pendant la pandémie de Covid19, les « règles d’or » s’appliquaient en Belgique, qui ont été adaptées au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie. En outre, il y avait aussi une liste de FAQ qui dépendait également de l’évolution de la pandémie et de l’avancement des connaissances scientifiques. Ceux-ci ont permis de limiter la propagation du virus. Voici quelques exemples de ces lignes directrices :
- Restez à la maison si vous êtes malade et évitez tout contact avec les autres.
- Gardez vos distances avec les autres (distanciation sociale).
- Portez un masque dans les lieux publics où il est obligatoire.
- Lavez-vous les mains régulièrement.
- Faites-vous vacciner si possible.
- Évitez de vous rendre dans des zones à haut risque.
- Limitez vos contacts physiques avec les personnes malades. Par conséquent, évitez les grands rassemblements et les endroits bondés. Après tout, pour beaucoup de gens, on ne sait pas s’ils sont porteurs de la maladie et s’ils sont à un stade contagieux.
- Faites-vous tester si vous pensez être infecté. De cette façon, vous savez que vous devez prendre des mesures contre l’infection des autres.
- Travaillez à domicile si possible. Par conséquent, vous êtes moins susceptible d’infecter d’autres personnes ou d’être vous-même infecté.
- Maintenir une bonne hygiène : voir ci-dessus.
- Tenez-vous au courant des dernières informations sur la pandémie. En Belgique, cela peut se faire en visitant le site web du gouvernement concerné ou en suivant l’actualité. Au bout d’un certain temps, pendant le coronavirus, le comité consultatif a régulièrement partagé des informations.
- Assurez-vous d’avoir suffisamment de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité à la maison au cas où vous auriez besoin de vous mettre en quarantaine. Ce n’est pas un luxe, surtout si vous avez peu ou pas d’aide de tiers ou si vous êtes isolé dans un endroit éloigné.
- Soutenez les autres en suivant les conseils ci-dessus. Ce faisant, vous vous aidez vous-même et vous aidez les autres. Cela contribuera à limiter la propagation du virus. Mais aussi aider les autres qui sont malades ou en quarantaine. Par exemple, vous pouvez faire l’épicerie pour eux, mais toujours en respectant une distance de sécurité.
(Voir aussi : Organisation mondiale de la santé (OMS) : https://www.who.int/ ; RIVM : https://www.rivm.nl/)
Les mesures prises en cas de pandémie dépendent-elles de la maladie elle-même ?
Les mesures dépendent en partie de la maladie elle-même. Les caractéristiques spécifiques de la maladie déterminent les mesures les plus efficaces. Il s’agit par exemple de la façon dont il se propage, de la gravité des symptômes et de la disponibilité des traitements.
En voici quatre exemples :
- Infections respiratoires : par exemple, pour la COVID-19, des mesures ont été mises en place pour limiter la propagation des aérosols dans les voies respiratoires, comme le port du masque.
- Infections d’origine alimentaire : par exemple, pour les norovirus, il est important de cuire correctement les aliments et d’éviter tout contact avec d’autres aliments potentiellement contaminés.
- Maladies à transmission vectorielle : par exemple, pour le paludisme, il est important d’utiliser des moustiquaires et des répulsifs.
- L’objectif d’Ebola est d’empêcher tout contact avec des fluides corporels contaminés. Cela peut se faire dans le domaine de la santé en portant des vêtements de protection, en utilisant des désinfectants et dans la société en évitant tout contact avec des personnes malades.
En plus de la maladie elle-même, il existe également d’autres facteurs de la pandémie qui sont importants pour le choix des mesures, tels que :
- Dans le cas de symptômes plus légers de la pandémie, des mesures moins drastiques sont nécessaires.
- Si le système de santé s’effondre (trop de malades dans les couloirs des hôpitaux ou quand il y a beaucoup d’épuisement professionnel dans les soins de santé), des mesures plus strictes sont nécessaires.
- Les mesures doivent être proportionnées à l’impact social et économique qu’elles ont.
- Le mode de transmission de la maladie, p.ex. par l’air, est différent du contact avec des surfaces contaminées ou par des fluides corporels. Les mesures varieront.
- La disponibilité de vaccins ou de traitements joue un rôle important dans la prévention de la maladie.
Quelles sont les mesures visées ?
En général, les mesures de prévention de la maladie pendant une pandémie seront axées sur :
- Réduire l’exposition au virus. À cette fin, le gouvernement recommande la distanciation sociale, le port du masque et le lavage des mains, ainsi que la ventilation des espaces de vie et autres espaces où les gens doivent se rassembler. Le transport en transports publics peut également être découragé, ou le transport en général, afin d’éviter la propagation du virus dans le pays.
- Protéger les groupes vulnérables. Il s’agit de personnes ayant un problème de santé sous-jacent ou un retard mental, des personnes en maison de retraite, etc.
- Le ralentissement de la propagation du virus se fait par des tests massifs de dépistage du virus, la recherche des contacts par le biais d’enquêtes et la mise en quarantaine et le contrôle des personnes infectées.
Les mesures ont-elles un effet et comment le démontrez-vous ?
Il y a plusieurs façons de démontrer l’efficacité des mesures :
- En surveillant le nombre d’infections : une diminution du nombre d’infections après la mise en place des mesures est un indicateur fort.
- En comparant les statistiques entre les zones avec et sans mesures. Si le nombre relatif d’infections par rapport à l’ensemble de la population est plus faible dans les zones avec mesures que dans les zones sans mesures, les mesures fonctionnent.
- En utilisant des modèles mathématiques capables de prédire la propagation des maladies. Ces modèles sont utilisés pour simuler des futurs possibles si les mesures n’avaient pas été prises. Ces modèles aident à choisir les mesures.
- En examinant les recherches scientifiques qui ont examiné l’efficacité de diverses mesures contre la propagation de la maladie. Des études scientifiques peuvent être menées pour déterminer l’efficacité d’une ou plusieurs mesures.
Vous pouvez maximiser l’efficacité des mesures en suivant les conseils suivants :
- Élaborer les mesures d’une manière fondée sur des données probantes.
- Une mise en œuvre cohérente des mesures.
- Communiquez clairement sur les mesures prises et leur importance.
- Appliquez la conformité si nécessaire.
- Évaluez les mesures et ajustez-les si elles sont utiles et nécessaires.
Il est à noter que l’efficacité des mesures varie en fonction de la maladie, du contexte (sociétal, social, économique, politique, démographique, technique, environnemental) et de la manière dont les mesures sont mises en œuvre. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est important de combiner parfois les mesures entre elles, telles que la vaccination, la communication, le soutien financier, la quarantaine et une bonne hygiène.
Les mesures sont-elles parfois difficiles à comprendre ou à suivre ?
Les mesures sont parfois difficiles à comprendre ou à suivre. Il y a plusieurs raisons possibles à cela :
- La complexité de la pandémie est fonction d’un grand nombre de paramètres, tels que la nature de la maladie, les mécanismes de transmission, la densité de population et le niveau de soins de santé. Cela peut rendre difficile le choix des mesures.
- L’évolution rapide de l’information au fur et à mesure que l’on progresse dans la connaissance de la maladie et du contexte rend nécessaire l’ajustement des mesures. Il est donc plus difficile pour la population d’être attentive aux dernières directives et recommandations du gouvernement.
- Les informations contradictoires proviennent normalement de diverses sources, telles que les médias, les études scientifiques et les médias sociaux. Cela peut être le résultat d’une malveillance. Il est donc difficile de savoir ce qu’il faut croire.
- L’incohérence des rapports conduit en outre à des malentendus. L’incohérence peut être due à des opinions divergentes d’experts sur les mesures à utiliser, ou à une présentation incorrecte ou incomplète des données. C’est pourquoi l’unité de communication est importante. Les différentes parties doivent s’asseoir ensemble pour faire passer un message unique.
- La peur et le stress de la maladie et de ses conséquences rendent difficile la prise de décisions rationnelles. Il est donc difficile de comprendre et d’appliquer les mesures.
- Les facteurs culturels et sociaux influencent le soutien des gens à prendre des mesures. Dans certaines cultures, il est plus difficile de pratiquer la distanciation sociale.
- Les facteurs économiques influencent le soutien de la population aux mesures suivantes. Tout le monde ne peut pas télétravailler, toutes les entreprises ne peuvent pas fermer (temporairement).
- Les facteurs politiques influencent la mise en œuvre des mesures. Par exemple, il peut y avoir une crainte des conséquences économiques ou sociales.
- La complexité des mesures peut découler de rapports scientifiques fondés sur des preuves, qui évoluent également en fonction de l’avancement des connaissances.
Pour comprendre les mesures et donc les suivre plus probablement, il faut :
- Obtenir des informations auprès de sources fiables telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires nationales.
- Vous tenir au courant des dernières directives et recommandations publiées par l’OMS et les autorités sanitaires nationales.
- Oser poser des questions sur les mesures à votre médecin ou à la pharmacie.
- Être patient car il faut un certain temps pour que les mesures fassent effet.
- Discuter des mesures avec d’autres personnes telles que la famille, les amis, les collègues de travail ou les voisins.
Quelles sont les raisons pour lesquelles les gens ne respectent pas les mesures ?
Les raisons les plus courantes pour lesquelles les gens ne suivent pas les mesures sont les suivantes :
- Un manque de compréhension des mesures et ne pas en voir l’importance. Par exemple, en raison d’un manque d’information ou de désinformation.
- Déni de gravité parce qu’on ne croit pas que la pandémie soit réelle ou mortelle.
- Méfiance à l’égard du gouvernement ou de la science qui amène les gens à croire que les mesures sont inutiles ou nuisibles.
- L’incrédulité quant à l’efficacité de ces mesures. Par exemple, par une ou quelques expériences personnelles, par conviction idéologique ou religieuse ou en donnant du crédit à des théories du complot.
- L’anxiété et le stress peuvent conduire au déni.
- La complaisance parce que les mesures sont désagréables, de sorte que les gens ne les suivent pas.
- Les individualistes ont parfois l’impression que les mesures limitent leur liberté individuelle.
- Parfois, il est difficile de suivre les mesures en raison de circonstances sociales, économiques ou personnelles. Par exemple:
- La pauvreté peut rendre difficile le fait de rester à la maison parce que l’on dépend de tiers.
- Les personnes ayant un emploi dans le secteur de la santé ou dans un autre secteur essentiel.
- Les personnes atteintes de maladie mentale luttent contre le stress et l’anxiété.
- Les divisions politiques peuvent poser des problèmes avec les mesures de lutte contre la pandémie. Cela conduit au scepticisme et à la résistance.
- La confiance dans les traitements alternatifs de la maladie ronge la volonté de suivre les mesures communiquées.
- Frustration et colère dues à l’impact majeur des mesures sur la vie sociale et économique.
- En raison de leur intérêt personnel, certains ignorent les mesures parce qu’ils considèrent que la santé des autres est moins importante que leurs propres intérêts.
- Des facteurs culturels tels que la religion, les normes et les valeurs contribuent à déterminer la façon dont les gens perçoivent les mesures.
- L’idéologie politique amène parfois les gens à croire que ces mesures portent atteinte à leur liberté.
- La mésinformation et la désinformation engendrent la confusion et la peur.
- Les théories du complot sur la pandémie incitent généralement, directement ou indirectement, à ignorer les mesures.
- Le manque d’accès à des ressources telles que l’eau et le savon rend impossible le respect des mesures.
- Le manque de soutien de la part de la famille, des amis ou de la communauté rend difficile le respect des mesures ou leur respect.
Les gens peuvent être motivés à suivre les mesures en :
- Communiquant des informations claires et fiables afin que les gens comprennent les mesures et sachent pourquoi elles sont importantes.
- Utilisant plusieurs canaux de communication, toujours les mêmes, tels que les médias sociaux, les médias traditionnels et les organismes communautaires.
- Faisant en sorte que les mesures soient pratiques et réalisables de manière réaliste en tenant compte des besoins des populations.
- Créant un climat de confiance avec les communautés et les dirigeants locaux, notamment pour lutter contre la désinformation.
- Favorisant la solidarité en travaillant ensemble pour lutter contre la pandémie.
Les mesures seront comprises et suivies plus rapidement par :
- Ne partager systématiquement que des informations fiables provenant des meilleures sources, telles que le RIVM (Pays-Bas), Sciensano (Belgique) ou l’OMS.
- Faire preuve d’empathie et les traiter avec respect, car cela nous permettra de mieux comprendre leur point de vue et ainsi de gagner leur bienveillance.
- Offrir de l’aide aux personnes qui ont du mal à donner un sens à tout cela.
- Insister sur le fait que les mesures sont importantes pour tout le monde.
- Travailler avec le gouvernement, la science, les médias et les groupes communautaires pour communiquer les mesures dans un langage approprié. Si nécessaire, avec des dessins.
Comment les coutumes culturelles locales peuvent-elles freiner les mesures ?
Cela peut se faire de plusieurs manières :
- Le contact physique en se saluant par une poignée de main, une accolade ou un baiser entrave la distanciation sociale.
- Les événements de groupe, tels que les festivals, les mariages et les funérailles, sont parfois courants. Cela augmente le risque de contamination.
- Les pratiques d’hygiène sont différentes dans d’autres cultures. Cela permet aux maladies de se propager. La cause en est parfois une moindre disponibilité de l’eau et du savon, ou une connaissance moins générale de la façon dont les germes sont transmis.
- Partager des repas avec d’autres personnes peut augmenter le risque si les gens ne se lavent pas les mains avant de manger.
- Les mauvaises herbes médicinales sont parfois utilisées à tort pour traiter les maladies.
- Croyances religieuses qui empêchent les gens de consulter un médecin en raison des différences entre les sexes ou de prendre des mesures contre la propagation de la maladie.
- Dans certaines cultures, la stigmatisation et la discrimination sont liées aux maladies. On cache alors les symptômes et on évite les tests et les traitements.
- Barrières linguistiques si l’on parle peu ou pas l’anglais. Par conséquent, dans un environnement multiculturel, une approche multilingue peut être nécessaire pour faire comprendre aux gens (la nécessité de) ces mesures.
- Le manque de confiance dans le gouvernement donne lieu à une réflexion erronée sur la gravité de la pandémie et l’efficacité des mesures.
C’est pourquoi il est si important de travailler avec les groupes communautaires locaux et les dirigeants communautaires pour s’assurer que les mesures tiennent compte des coutumes culturelles locales. Pour ce faire, vous pouvez :
- « Messages sensibles à la culture » : les messages tiennent compte des normes et des valeurs culturelles locales de la population locale, dans leur propre langue. Ils sont donc adaptés au contexte local.
- « Engagement communautaire » : travailler avec les dirigeants et les organisations locales pour atteindre les objectifs visés.
- « Renforcement des capacités : fournir une formation et un soutien. Utilisez les médias locaux.
- « Empowerment » : les communautés locales gèrent elles-mêmes les mesures, avec les ressources nécessaires. Encouragez les initiatives locales.
Quels sont les indicateurs de l’efficacité des mesures ?
Il y a plusieurs indicateurs possibles pour cela :
- Diminution du nombre de nouveaux cas : cela signifie que les mesures peuvent ralentir la propagation de la maladie.
- Diminution du nombre de décès : c’est un indicateur plus fort du ralentissement de la maladie.
- Nombre de reproduction (R0) : il s’agit du nombre moyen de personnes infectées par une personne infectée. S’il descend en dessous de 1, la maladie diminue statistiquement.
- Taux de positivité des tests : il s’agit du pourcentage de tests positifs pour la maladie. Si cela diminue, les mesures peuvent être efficaces.
- Occupation des lits de soins intensifs (ICU) : si elle diminue, les mesures peuvent être efficaces.
- Diminution du nombre d’hospitalisations et de décès : s’ils diminuent, les mesures sont très efficaces.
- Augmentation du nombre de tests : mesurer, c’est savoir. Il fournit des chiffres pour d’autres indicateurs.
- Diminution de la circulation virale : cela découle de la recherche sur les eaux usées ou de l’examen du nombre de personnes qui ont des anticorps. Si le virus circule moins, il peut y avoir un ralentissement de la maladie.
- Des taux de vaccination élevés : un taux de vaccination élevé peut aider à contrôler la pandémie. C’est un indicateur pour mesurer si l’on peut maîtriser la maladie.
- Respect des mesures : si le respect des mesures est élevé, il est possible qu’une combinaison d’un certain nombre d’autres indicateurs soit utile.
- Satisfaction de la population : il s’agit d’un indicateur que les mesures sont acceptées et qu’elles sont susceptibles d’être respectées.
- Dépistage de la population : il permet de vérifier combien de personnes sont infectées par la maladie, si elles présentent des symptômes et si elles ont été vaccinées ou non. Cela fournit des données d’entrée aux indicateurs, mais n’est pas un indicateur en soi.
- Modélisation : on peut simuler mathématiquement la façon dont la maladie se propagerait sans mesures et avec différents types de mesures.
- Amélioration des indicateurs économiques : cela peut indiquer que les mesures permettent de maîtriser la pandémie et que la société se remet sur les rails.
N’oubliez pas qu’aucun indicateur n’est parfait. L’efficacité est évaluée sur la base d’une combinaison d’indicateurs.
Conclusions:
- Il existe un certain nombre de conseils génériques pour prévenir les maladies. Mais ils ne sont pas exhaustifs.
- L’efficacité des mesures varie en fonction de la maladie et de la manière dont les mesures sont mises en œuvre dans un contexte culturel.
- Il est important de continuer à surveiller les effets de ces mesures. Le cas échéant, les mesures devront être adaptées.
- Il est important de communiquer avec le public sur tous les aspects utiles des mesures, y compris, en premier lieu, l’efficacité. Le contexte social est très important pour cela.
- Mesurer, c’est savoir. Il faut des indicateurs appropriés pour connaître les détails. Il est nécessaire d’examiner les indicateurs ensemble afin d’en tirer des conclusions fondées.
Question aux lecteurs :
Comment avez-vous vécu la pandémie de coronavirus et quels ont été les obstacles au respect des mesures, pour vous-même ou pour les autres ?