Business Continuity As A Service : bonne idée ou pas ?

Business Continuity As A Service : bonne idée ou pas
Qu’est-ce que la continuité des activités en tant que service (BCAAS)? Comment définir le BCAAS ? En tant que consultant, vous mesurez d’abord l’état de la GCA existant. Si nécessaire, vous mettez en place un cycle de vie du processus GCA dans le cadre d’un projet. Pour ce faire, vous suivez une norme ou un guide de bonnes pratiques. Vous faites auditer ce processus régulièrement et vous le maintenez en vie. Vous fournissez les outils adéquats lorsqu’ils sont utiles et nécessaires, vous communiquez les résultats et vous ajoutez le processus aux programmes du client. Au cours de ce processus, le consultant acquiert une expérience considérable des activités de l’organisation.Dans cette contribution, j’exprime ma propre opinion et non celle d’une quelconque organisation.
Auteur : Manu Steens

La question: « Business Continuity As A Service : bonne idée ou pas ? »

« Se concentrer sur les tâches et les processus essentiels et externaliser le reste » est un mantra souvent entendu. Les consultants n’hésitent pas à parler de BCAAS. Mais s’agit-il ou non d’une fonction essentielle ? Si cela ne fonctionne pas, vous restez responsable. Et en cas de crise, vos propres collaborateurs connaissent mieux l’entreprise. Ce qu’ils font eux-mêmes à ce moment-là, ils le font mieux.

Comment est-il assemblé ?

Vous pouvez l’aborder selon la règle d’or décrite dans l’encadré ci-dessus. Ce n’est pas vraiment original. Il s’agit, au niveau de l’hélicoptère, d’une description de la gestion de la continuité des activités telle que toute organisation peut la mettre en œuvre elle-même. De cette manière, la continuité des activités en tant que service semble être une bonne idée. Mais est-ce le cas ? Parce que cela ne vous donne pas les compétences nécessaires.

Quels sont donc les avantages de l’externalisation de Business Continuity As A Service ?

  • C’est plus rapide parce que le consultant a de l’expérience. Même s’il coûte plus cher à l’heure qu’un employé interne, cela semble compétitif en termes de coût par rapport à la formation d’un employé.
  • Vous apportez des expériences d’ailleurs. Vous avez donc toujours un professionnel à votre disposition, si c’est bien négocié, c’est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
  • Normalement, le consultant a de l’expérience avec les outils qu’il recommande.

Quelles sont les préoccupations liées à Business Continuity As A Service ?

  • Le consultant ne connaît jamais votre organisation de la même manière que vos propres employés.
  • Dans la pratique, en cas de crise, ce sont vos employés qui devront faire la différence.
  • Souvent, le consultant ne travaille pas seulement pour vous, mais aussi pour d’autres personnes.
  • Le consultant peut faire des propositions, mais ne doit pas prendre de décision en cas de crise.
  • Si le consultant est à l’origine d’un problème, c’est toujours l’organisation qui en est responsable.

Les contributions précédentes sur l’externalisation peuvent être lues ici :

Vous allez externaliser: points d’attention pour le risque?

Externaliser ou non des processus – risques stratégiques

Manu Steens

Manu travaille au sein du Gouvernement flamand dans la gestion des risques et la gestion de la continuité des activités. Sur ce site Web, il partage ses propres opinions sur ces domaines et sur des domaines connexes. Depuis 2012, il travaille au Centre de crise du Gouvernement flamand (CCVO), où il a progressé en BCM, gestion des risques et gestion de crise. Depuis août 2021, il est travailleur du savoir pour le CCVO. Depuis janvier 2024, il travaille au Département de la Chancellerie et des Affaires étrangères du Gouvernement flamand. Il combine ici BCM, gestion des risques et gestion de crise pour créer une forme de gestion de la résilience sur mesure répondant aux besoins du gouvernement flamand.

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